Cours : Γαλλική Γραμματική
Code du cours : FRL366
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Units
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Les propositions circonstancielles et la mobilité
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Les valeurs de que
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Subordonnées circonstancielles de temps
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Subordonnées circonstancielles de cause
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Subordonnées circonstancielles de comparaison
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Subordonnées circonstancielles de but
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Subordonnées circonstancielles exprimant l’opposition-concession
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Subordonnées circonstancielles exprimant la condition-hypothèse
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Phrases subordonnées complétives (conjonctives, infinitives, exclamatives et interrogatives indirectes)
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phrases simples, phrases complexes, cadre théorique, dénomination
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Subordonnées circonstancielles de conséquence
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Corpus
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Les propositions circonstancielles et la mobilité
phrases simples, phrases complexes, cadre théorique, dénomination
Cadre théorique
Grammaire générative (N. Chomsky)
Grammaire transformationnelle (M. Gross)
Grammaire traditionnelle (scolaire)
Phrase simple : définition
Elle est constituée d’un groupe nominal et d’un groupe verbal.
Elle a un seul verbe ou mieux un seul groupe verbal.
J’ai vu un avion (GN : je, GV : un avion)
Marie écoute la musique (GN : ‘Marie, GV : écoute la musique)
Phrase complexe : définition
Elle est constituée de plusieurs verbes ou mieux plusieurs groupes verbaux. Les phrases qui les composent sont :
- juxtaposées :
Il pleut, je ne sors pas
Dans cette phrase, il y a deux phrases (ou propositions) qui sont indépendantes, autonomes :
Il pleut
Je ne sors pas
- coordonnées :
Il pleut et je ne sors pas
Dans cette phrase, il y a deux phrases (ou propositions) qui sont indépendantes, autonomes :
Il pleut
Je ne sors pas
et qui en plus sont reliées entre elles par une conjonction de coordination (et) ; elles peuvent être reliées par d’autres conjonctions (comme donc ou car) :
Il pleut donc je ne sors pas
Je ne sors pas car il pleut
ou adverbes de coordination :
Il pleut, ainsi, je ne sors pas
Il pleut, par conséquent, je ne sors pas
- subordonnée l'une à l'autre :
Je ne sors pas parce qu’il pleut
Dans cette phrase, il y a deux phrases (ou propositions) qui sont, l’une indépendante :
Je ne sors pas
et l’autre dépendante de la première (ou subordonnée à celle-ci) :
parce qu’il pleut
La subordination implicite
Dans les phrases complexes, il y a une subordination explicite exprimée par une conjonction de subordination :
Je ne sors pas parce qu’il pleut
Cette subordination est implicite (υπόρρητη) et non explicite dans les phrases juxtaposées ou coordonnées :
Je ne sors pas, il pleut (= je ne sors pas à cause de la pluie)
Il pleut et je ne sors pas (= je ne sors pas à cause de la pluie)
La nature des subordonnées
Focalisation sur les phrases subordonnées et distinction au départ entre phrases :
Relatives, complétives ou circonstancielles
Ainsi dans la phrase :
Je ne sors pas parce qu’il pleut
La subordonnée parce qu’il pleut n’est pas relative, n’est pas complétive, elle est donc circonstancielle (ou adverbiale). Elle exprime plus préciséement la cause.
Focalisation sur la distinction entre nature et fonction de la phrase subordonnée
Dans la phrase :
Je ne sors pas parce qu’il pleut
La nature de la subordonnée : c’est une subordonnée causale
La fonction de la subordonnée : elle se comporte comme un adverbe : elles complète ainsi la phrase entière ; comme un adverbe elle est :
- déplaçable :
Parce qu’il pleut, je ne sors pas
- effaçable :
Je ne sors pas, parce qu’il pleut
Un GN ou un pronom à la place des subordonnées :
Souvent pour mieux étudier une subordonnée on la remplace par un groupe nominal ou un pronom. Ainsi la subordonnée complétive[1] :
Jean attend que Pierre revienne
peut être remplacée par :
Jean attend le retour de Pierre
ou bien par :
Jean attend ça
Ainsi on dira :
Sa nature : complétive (conjonctive)
Sa fonction : objet du verbe attend.
Dénomination des phrases complexes
Elles prennent leur nom par :
- leur fonction dans la phrase (critère syntaxique)
La complétive est appelée complétive parce qu’elle complète le verbe
Je sais que la terre est ronde
- le terme qui les introduit
La relative est appelée relative parce qu’elle est introduite par un pronom relatif :
Le livre que j’ai lu était extraordinaire
La complétive conjonctive est appelée conjonctive parce qu’elle est introduite par la conjonction que :
Je sais que Pierre est étudiant (phrase complétive conjonctive)
- le mode du verbe de la subordonnée
On appelle complétives infinitives les phrases qui sont introduites par un infinitif :
Je sais parler grec (complétive infinitive)
Une circonstancielle est appelée circonstancielle parce qu’elle exprime les circonstances d’une action (critère sémantique) :
Je ne sors pas parce qu’il pleut
La circonstancielle est aussi appelée adverbiale parce qu’elle se comporte comme un adverbe (critère syntaxique) :
Je ne sors pas parce qu’il pleut
La phrase complétive (infinitive, conjonctive) :
J’espère que je réussirai
J’espère réussir
Ces deux phrases subordonnées (l’une complétive conjonctive et l’autre complétive infinitive) complètent le verbe j’espère. Elles ont la même fonction (ce sont des objets du verbe j’espère).
Devoir 1
Dites si les phrases sont simples ou complexes èn observant le nombre des groupes verbaux dans la phrase :
Pierre est étudiant
Je sais que Pierre est étudiant
Pierre travaille dur parce qu’il est étudiant
Devoir 2
Dites si la phrase complexe est complétive (élément non effaçable) ou circonstactielle (élément effaçable)
Je sais que Pierre est étudiant (phrase…………………………)
Pierre travaille dur parce qu’il est étudiant (phrase…………………………)
Devoir 3
Faites des phrases qui expriment la cause implicitement (par juxtaposition et coordination) ou explicite (par subordination)
- Pierre / ne pas acheter des pommes / coûter cher
………………………………………………………………………….. (par juxtaposition)
………………………………………………………………………….. (par coordination : mais, ou, et, or, ni, car)
………………………………………………………………………….. (par subordination : parce que, pour, bien que, vu que, etc.)
- Marie / acheter des pommes / coûter cher
Faites des phrases qui expriment l’opposition-concession[2] implicitement (par juxtaposition et coordination) ou explicite (par subordination)
………………………………………………………………………….. (par juxtaposition)
………………………………………………………………………….. (par coordination : mais, ou, et, donc, or, ni, car)
………………………………………………………………………….. (par subordination : parce que, pour, bien que, vu que, etc.)
- Marie se dépêche / attraper le bus
………………………………………………………………………….. (par juxtaposition)
………………………………………………………………………….. (par coordination : mais, ou, et, donc, or, ni, car)
………………………………………………………………………….. (par subordination : parce que, pour, bien que, vu que, etc.)
[1] Complétive : συμπληρωματική (στα ελληνικά ειδική ή τελική).
[2] Opposition-concession : αντίθεση (αν και. malgré le fait que, quoique).